On tape la causette? Enfin surtout moi... [PV Virgil]

Invité

Le lac, lieu préféré et le plus détesté par Verity. Voir l'eau lui rappelle la mer et les sorties en tenue de plongée, une passion dévorante à une époque, mais aussi la peur qu'elle a ressenti une fois et qui ne la quitte plus. Sans pour autant le montrer, la jeune fille a peur du fond du lac. Elle ne pourrait pas y nager. Heureusement, personne ne le lui demande. Les élèves ne rentre pas dans le lac, ou alors quelques uns, mais elle n'en fait pas partie. Alors pourquoi est-elle là? C'est que l'eau l'attire toujours, cet élément incontrôlable par les moldus. La mer, ne pas savoir si lors d'une tempête on va survivre ou pas, le risque tout simplement. Elle en connait un rayon sur la mer Verity, et le lac la lui rappelle. C'est pour cela qu'elle l'aime et le déteste à la fois. Mais elle ne peut s'empêcher de revenir, comme elle ne peut s'empêcher de parler. A cette pensée, elle sourit. C'est vrai qu'elle parle beaucoup, elle en a conscience mais ça ne la gêne pas. La vie serait triste s'il n'y avait des gens pour la rendre insupportable comme elle, vous ne croyez pas? Verity aime dire aux gens ce qu'elle pense d'eux. Au moins tout le monde est au courant et on ne peut la traiter d'hypocrite. Elle est franche, pense tout ce qu'elle dit et dit tout ce qu'elle pense aussi au passage. Si vous regardez bien, ce n'est pas exactement la même chose.

Mais revenons à notre histoire. La jeune fille était donc venue près du lac, quelques minutes. Pour une fois elle était seule, pas entourée d'amis aussi jacassants qu'elle. La plupart des élèves avaient actuellement cours, c'est pourquoi l'endroit était assez désert. Elle reconnaissait toutefois un ou deux élèves qu'elle saluait avec un grand sourire, ne manquait pas de s'arrêter pour discuter au moins cinq bonnes minutes. Et vas-y que je te parle de la dernière lubie d'un tel, du dernier maquillage d'une telle, et de toute autre chose futile, avec bien sur des mots tous pensés, pas forcément positifs vous vous en doutez pas. Mais après trois personnes, la jeune femme en a marre de répéter toujours la même chose à tout le monde. Certes, elle aime parler si c'est pour parler sur le dos de la même personne avec tout le monde, ça n'a plus aucun sens. Elle pense donc rebrousser chemin. Mais son regard tombe sur... comment s'appelle-t-il déjà? Elle ne s'en souvient pas, parce qu'elle l'appelle tout le temps Monsieur Silence, comme il ne parle jamais. C'est un Serpentard mais, Verity ne peux se souvenir de son prénom. Heureuse de voir quelqu'un à qui elle n'a pas encore parler, et avec qui elle sait qu'elle ne pourra pas tout le temps répéter la même chose. De toute façon, c'est elle qui parle, lui l'écoute. Enfin, peut-être ne l'écoute-t-il pas. Mais il ne la chasse pas, alors elle s'en fiche. Verity s'approche donc du jeune homme pour finir par se laisser tomber à côte de lui, sans prévenir.

- Ah je suis contente de te voir, j'avais envie de parler avec quelqu'un. Ca va?

Bien sur quand Verity dit qu'elle avais envie de parler avec quelqu'un, cela sonne toujours bizarre, étant donné qu'elle parle toujours à tout le monde. Mais pour elle, cela veut dire vraiment discuter, du moins discuter selon sa définition, soit parler tout le temps et qu'on ne l'interrompe pas. C'est ce que Virgil fait, alors elle l'aime bien. D'ailleurs lui est ce qu'il l'apprécie? Ou alors en a-t-il marre de la voir tout le temps accourir pour lui parler? Verity n'en sait trop rien. Il ne parle jamais aussi, c'est pas pour rien qu'elle l'a appelé Monsieur Silence. D'ailleurs, comment pourrait-il parler, étant donné qu'elle ne lui laisse même pas le temps de répondre la plupart du temps. Comme maintenant. Verity a à peine pris le temps de reprendre sa respiration après sa question qu'elle enchaine.

- Tu sais desfois, je me demande si tu parles. C'est qu'avec moi je crois que t'as jamais dit un mot. En même temps, je t'en laisse pas le temps, mais tu pourrais me couper la parole, et pourtant tu ne le fais pas. Je ne pense pas que c'est parce que tu es bien élevé. Un serpentard qui fait attention aux autres? Ca sera la première fois que j'en vois un. Tu sais que tu correspond bien à ta maison. Du moins tel que je vous imaginais quand j'ai appris que Poudlard existait. Mysterieux, solitaire et vraiment bizarre. Oui, tu es très bizarre. Je sais même pas si tu m'écoutes. Un jour je suis sur, je vais tourner la tête et voir que tu dors.

Sur ces mots, la jeune fille tourne véritablement la tête, mais Virgil ne dors pas. Ah oui voilà, il s'appelle Virgil c'est ça! Mais n'y accordant pas trop d'importance, Verity enchaine sur sa journée bien sur épouvantable.

Invité

Le silence était la sureté de la bonne ambiance pour Virgil. Oui, le vampire n’aimait pas le monde, il n’aimait pas la foule, les abrutis, les casses pieds. Néanmoins, il lui arrivait quand même d’en trouver… ou d’être trouvé par ces personnes, même bien plus souvent qu’il ne pourrait l’espérer. Franchement, selon Virgil, Poudlard comprenait bien trop de monde en son château et les entourages… ce n’était pas forcément mieux ! Bref, vous l’auriez bien vite comprit seul, il était solitaire le vampire ! Un total solitaire ; un insociable ! Un pur et dur, impossible de faire autrement que de l’avouer ainsi.

Aussi, autant se rendre là où il ne risquait pas d’y avoir trop de monde. Là, où il aurait une chance de se retrouver tranquille avec ses livres et feuilles. Là… où personne ne viendrait le voir, là… dehors, où les passages ne se faisaient pas. Le lieu de solitude presque parfait, sachant que le best du best… aurait été un cercueil, hors, Virgil n’aimait pas les cercueil, il n’aimait pas non plus tout ce qui touchait les vampires, amusant venant de lui non ? En tout cas, ce n’était pas lui qui avait demandé à être ainsi, il faisait avec, sans plus ni moins. Subissant son destin comme il disait.

Ce fut à ce moment-là, tandis qu’il était dehors, le vampire se promena vers le lac, l’endroit était calme et par-dessus tout, désert. Personne n’était là pour venir le voir, personne pour troubler sa tranquillité. Un cercueil en pleine air. De quoi lui donner le sourire non ? Ben même pas ! Pfff, il était bien compliqué ce monstre de serpentard ! Enfin, on ne le changeait pas, tout du moins, pas comme ça. N’était-il pas bon de pouvoir rencontrer des êtres comme lui de temps à autre ? Oui, rarement bien sur !

En tout cas, certaines personnes devaient penser que si. Virgil se posa donc au bord du lac, et commença à défaire ses affaires. Il sortit un livre ainsi que des feuilles inscrites. C’étaient celles de sa soeurette de cœur, Night de part son surnom. Comment dire il lui donnait des cours particuliers uniquement avant mais maintenant… il y avait en plus ce sentiment familiale qui s’était installé. Donc, il lui donnait toujours des cours et là, il allait corriger des devoirs qu’elle lui avait rendu, comprenez un peu ; il lui fallait quand même bien pouvoir s’occuper un peu. Et elle, de l’entrainement. Ce dont il s’agissait ? De potion pardi ! C’était là où Virgil était le meilleur aussi, un jeu d’enfant pour lui !

Puis, vint le moment qui aurait put faire penser à une fin du monde. Oui, un peu plus et ça aurait pu être le cas sérieusement ! Verity Tears… la pipelette de base. Une vraie casse pieds, il n’était pas du genre à apprécier ce type de personnes mais en même temps… il s’en fichait pas mal du tout de savoir qui elle était et le reste, pour une fois. Mais bon, que faire ?! Autant la laisser parler et ça aurait été plus simple, plus rapide. Virgil n’était pas du genre à envoyer paitre les autres, il se disait qu’il préférait la laisser faire et que lorsqu’elle en aurait marre, la pipelette partirait.

Néanmoins, ce n’était que peine perdue à coup sur… l’espoir faisait vivre non ? Bref, là on s’en fichait un peu beaucoup. Virgil était dans la mouise, la folle de la langue l’avait repéré et s’était pointé vers lui posée avec sa grande bouche d’ouverte pour ne pas changer des habitudes. Ce qu’elle lui racontait ? Qu’elle était contente de le voir, qu’elle voulait lui parler… si ça allait ?! … Crazy cette fille ! Il la regarda un coup avec un air de dire ; tu te sens bien ?! Puis, il reprit son travail sans se soucier d’elle, de toute manière, elle ne lui laissait pas le temps de répondre ce moulin à parole !

Ah ! Elle le prenait pour un muet maintenant… Trop adorable ça ! Ainsi, il avait une bonne excuse pour ne pas lui répondre ! Trop bien ! Elle disait de ces trucs, ça donnait trop des réflexions dans la tête de Virgil, du genre :

Puis, il remit ses feuilles dans son livre, il y corrigerait plus tard, là, il n’avait pas la concentration suffisante avec un vacarme pareil !

Invité

Il est vrai que Verity pouvait être très ennuyante à force de parler. Certains professeurs en faisaient les frais. La jeune fille ne se gênait pas pour poser plein de questions, ce qui ne gênait pas forcément, mais surtout pour expliquer au professeur qu'il avait fait une faute de français. Ses références n'était pas toujours facile à comprendre, étant donné qu'elle aimait utiliser des références moldus. Verity aimait observer la tête des gens en face d'elle, lorsqu'ils ne comprenaient pas pourquoi elle parlait de telle ou telle chose. Le mieux était ceux qui se concentraient pour comprendre la relation. Certains y arrivaient évidement, mais quand ils n'y arriveraient pas et osaient lui demandait, elle leur répondait qu'il leur fallait regarder dans tel ou tel livre, que la plupart n'avaient jamais lus, tout cela avec un grand sourire évidement. Mais avec Virgil, elle ne pouvait pas répondre ce genre de chose. Oh, elle pouvait faire quelques allusions à des œuvres moldus, et peut-être qu'il n'y comprendrait rien, mais il ne répondrait pas. Ce ne serait donc pas marrant du tout. Enfin, cela ne pouvait pas l'empêcher de rajouter quelques petits trucs. Peut-être obtiendrais-t-elle une réponse? Ou au moins un regard, si ce n'était pas trop demander. Enfin bref, Verity ne pouvait réfléchir trop longtemps, elle se devait de parler, c'était son refuge, sa drogue même.

- Enfin, je vais te raconter ma journée. Je me suis réveillée d'humeur exécrable. Je commençai par potions tu comprends, avec Malefoy évidement. Tu sais que j'ai renversé mon chaudron? La tête qu'il a fait quand je lui ai souris. Après je me suis bien marrée évidement. Ensuite j'ai eut des cours plus sympa. Métamorphose et tout j'adore! Et puis après, j'ai vu Cass'. Je t'ai déjà parlé de lui? Enfin pourquoi je pose la question, tu répondras pas. C'est mon meilleur pote! Et tu vois...

Et ainsi de suite, Verity associait parfois des idées entre elles qui n'avaient aucun rapport. Mais il est difficile de retrouver son chemin dans l'esprit tortueux de la jeune femme. Ceux qui ont essayé de voir des relations entre ses associations d'idées n'ont presque jamais réussi. Si je vous dis carotte et ensuite livre, vous ne comprenez pas? Et ben Verity oui. Mais je ne vous ferais pas la démonstration ici car il doit y avoir bien six ou sept associations avant de passer de carotte à livre.

Mais la jeune femme devait aussi reprendre son souffle une fois de temps en temps. Et après avoir parlé de Virgil lui même qu'elle trouvait bizarre, Verity s'arrêta. Et oui, comme vous le voyez, elle donne ses impression sur Virgil à Virgil même! La jeune fille respira trois grandes bouchées avant de tourner à nouveau la tête vers le Serpentard, pour le voir ranger ses feuilles. Ah des feuilles! Du travail? De la musique? De la poésie? Enfin elle ne le voyait pas trop faire de la poésie. Mais qui sait, elle ne connais rien de lui après tout. Mais pourquoi avait-il rangé ses feuilles? Elle parlait trop ou quoi? Pourtant, elle même ne trouvait pas trop parler.

- Je parle trop pour Monsieur Silence? Si tu sais pas c'est toi hein Monsieur Silence!

Invité

Pendez-la, mais pendez-la ! Faites en sorte que cette fille se taise, non ; que ce moulin à parole ne fonctionne plus ! Mais quel horreur que d’entre cette voix qui ne cesse de vous dire et bla bla bla et bla bla bla ! Non mais quel horreur de devoir supporter un truc pareil ! Vraiment, il faut avoir des nerfs d’acier ! Ou tout simplement s’en foutre et s’appeler Virgil Blacksfer. Dans la situation présente (et non précédente) que vous connaissez ; il s’agissait, heureusement pour certaines et triste pour d’autres, de la seconde proposition ! De quoi bien faire fondre les moules et laisser les frites passer par là. (Aucun rapport et sens mais on s’en fou.)

Il aurait put être intéressant de lancer un sortilège sur cette pauvre miss de la vie afin qu’elle perde sa voix ! Mais cela aurait été trop simple et puis… Virgil était tout simplement trop fatigué (mon cul ouais, il avait la flemme en réalité) pour le faire. Non mais réellement, qu’est-ce qu’il pouvait avoir à faire de son histoire à elle ? En plus il ne la connaissait pas ! Juste un jour il avait eut le malheur de la laisser parler sans rien dire et maintenant…. Elle le prenait pour son petit journal intime ?! L’enfer sur Terre ! Welcome to the Hell ! Yer, enjoy ! Vive les marmites aux chocolats ouais !

Potion… elle avait quelque chose contre les potions ? C’était là où Virgil était le meilleur, aucun doute, il excellait en ce domaine ! Alors entendre cette fille dire qu’elle avait renversée son chaudron ! Elle devait être gourde oui. A l’entendre c’était même tout à faire cela, l’exacte situation même. Mais qu’est-ce qu’il avait fait au bon dieu Virgil pour mériter tout ça ?! Réellement, il se demandait où était le pire… ici ou ce qui allait être à la suite de ses années quand il devrait quitter Poudlard ? La question n’était en réalité pas de poids, il était évident que la fin serait pire… quand il reverrait Chris. Virgil ne pensait plus qu’à une chose, trouver un moyen pour arrêter le temps.

Puis, il y eut un tilt dans la tête de Virgil… la pipelette parla d’un Cass… non pas celui dont Virgil pensait ?! Pas celui qui n’arrêtait pas d’embistrouiller Virgil dès qu’il en avait l’occasion ! Celui qui était le meilleur ami de Ben ?! Diantre que le monde était petit… le vampire avait envi de se pendre là à l’instant…. Allez savoir pourquoi. Il valait mieux ne rien dire mais à ce nom, ou plutôt diminutif, le serpentard ne put s’empêcher de faire des énormes yeux pendant un petit moment. Pourquoi être arrivé dans cet asile ?! Comment sa sœur, Célia avait fait ?! Il était préférable de ne pas, en plus, penser à elle.

Non c’était vrai ? C’était lui monsieur silence ? Ouah ! La grande première ! Elle venait de lui apprendre un truc ! Trop fort, c’était la nouvelle du siècle ! Impossible de ne pas penser certaines choses mais en même temps… la volonté de les dire… n’était point présente en l’être non aimé qu’était Virgil. Ouais, il était temps d’arrêter les conneries là. Ca commençait à bien faire non ? Mais voilà un aperçut d’une des pensées de Virgil :

* Non c’est vrai ? T’es trop forte toi ! *

Soupirant, il finit de mettre ses affaires en place, ce qui était étonnant c’était plutôt qu’elle n’ai pas essayer d’y prendre pour voir ce que c’était ou qu’elle n’ai pas demandé. Pourtant, Verity avait respectée ça et c’était tant mieux ! Il y avait donc bien un minimum avec elle ! C’était l’une des rares fois où Virgil se trouva chanceux. Pourtant, il savait qu’il ne pourrait pas se débarrasser de ce pot de colle à la langue bien tendue, aussi, il n’avait pas d’autre choix que de l’insister à parler pour qu’elle soit satisfaite et qu’elle puisse alors partir le laissant finir son boulot et corriger les exos de Night.

« Je suis en train d’écouter. »

Quoi de plus simple pour dire méchamment : fous moi la paix et ne te plais pas j’étais en train de t’écouter raconter ta vie qui ne m’intéresse pas du tout et qui m’ennuie à mourir et part, la même occasion, fait que je me retrouve à ne pas pouvoir bosser ? Cela pouvait être prit aussi genre ; je suis poli et te laisse parler. Aux gens de voir ce qu’ils veulent comprendre. Virgil sen fichait, du moment qu’il avait la paix assez rapidement.

♫ **Smoke** on the water ♪

une réponse doit etre donnée

Citation :: Bonjour,

Une réponse doit être donnée à ce sujet. Ceci est le deuxième avertissement