When the night...has come...and the land is daaaark { libre

Je vais me coucher Law. T'es pas de surveillance couloir ce soir?

Okayy...bon, restes pas trop longtemps si près du feu. Demain on risquerait de retrouver une flaque de caramel avec un livre qui y trempe.

Si je devais brûler, il y a peu de risques qu'on retrouve du caramel. A le rigueur des os calcinés, un peu de gras qui se serait imprégné dans le plancher, de la chair carbonisée qui répandrait une odeur de...

Rahhh. Arrêtes de tout prendre au premier degré et tes réflexions gorissimes, ben tu me les épargnes. 'Ne nuit!

Berlioz retournait vers sa salle commune le plus discrètement possible, empruntant quelques passages secrets qui avaient la chance de ne jamais avoir été découvert par le concierge. Elle arrive au détour d'un de ceux-ci et salua ses copines d'un signe de la main. Elle ne leur fait pas la bise, excepté à Apple, se seule véritable amie. Les autres ne s'en étonnent pas car elles ont appris à aimer ce petit bout de femme telle qu'elle est, avec ses qualités et défauts.

Berlioz suit son chemin instinctivement, sans se poser de question. En fait, elle est à l'image de son patronus : un chat. Elle aime se reposer la journée pour ensuite fureter une fois l'obscurité tombée. Il faut dire que lorsque l'on est une maraudeuse, fatalement, ce qui est en vertu de pimenter votre vie se passe la nuit. Après avoir passé une nuit à préparer d'autres mauvais coups dont elle était d'ailleurs plutôt satisfaite du résultat, il ne restait plus qu'à attendre demain pour voir ce qu'il en serait. En attendant, elle pensait avoir bien mérité de se reposer. Elle devait avant cela se vider l'esprit. Depuis son plus jeune âge, elle avait constaté que si son esprit était encombré de multiples pensées, elle ne pouvait même pas espérer se reposer. Certes, elle dormait mais son sommeil était peuplé de songes et agité. Elle se levait par conséquent le lendemain aussi exténuée que la vieille et souvent d'humeur bougon. Un seul élément pouvait occuper son esprit sans jamais empêcher son repos d'être reposant : les potions. Depuis son arrivée à Poudlard, elle avait toujours adorée cette matière. Elle avait un talent certain pour celles-ci et elle aimait l'exploiter. Elle se lançait toujours de nouveaux défis et les réussissait la plupart du temps. Elle pouvait citer le nom et les ingrédients de nombreuses potions sans faire aucun effort de concentration. Elle en repassa quelques unes dans sa tête :

* Polynectar : 500 g de chrysopes - 10 à 15 sangsues de taille moyenne - 300 g de sisymbre - 150 g de polygonum - 25 g de corne de bicorne en poudre - 40 g de peau de serpent d'arbre du Cap - 1 petit morceau de celui dont on veut prendre l'apparence
* Goutte du Mort-Vivant : racine d'asphodèle en poudre - d'infusion d'armoise
* Philtre de paix : ellébore - poudre de pierre de lune - ...

Elle arriva finalement à sa salle commune et y entra en silence. Elle restait toujours vigilante quand elle rentrait dans la salle commune car elle craignait chaque fois de se faire surprendre. D'ordinaire, il était plus tard quand elle rentrait et il n'y avait donc personne mais là on ne savait jamais. Qui a dit qu'il ne fallait jamais se fier à son intuition? Certainement pas la demoiselle car à peine arrivée, elle sentit une délicieuse odeur de bonbon venir lui chatouiller les narines. Elle se dit qu'un élève devait les avoir oublié là tout en cherchant la source de cette senteur. Elle vit alors une tête puis un buste et finalement de longues jambes étendues devant le feu. Vite, vite, réfléchissons vite... Elle désire de la jouer naturellement et de s'installer un peu en retrait du mec même si les bonbons sont très tentants. Elle ne pense pas aller dormir de suite car on ne sait jamais que le garçon s'interrogerait le lendemain et en parlerait. Elle opte pour la prudence et se cherche une excuse au cas où... Une petite faim pressante la nuit? Un rendez-vous galant? Non mais et puis quoi encore... Elle décide de cesser de songer et d'improviser lorsqu'enfin il lui adressera la parole.

Tu rentres bien tard Berlioz Lothringen...

C'est très rare de ta part ou alors d'ordinaire tu es beaucoup plus discrète.

Ou alors je suis déjà parti à la cuisine...à moins que je ne sois en patrouille... "

Je suppose, Berlioz Lothringen, que tu as une explication ou une raison valable ou un alibi particulièrement solide ou encore une excuse vraiment, mais vraiment crédible pour m'éclairer sur la raison de cette arrivée, ma foi, fort tardive. Hum ?

Berlioz n'était pas quelqu'un d'instinctif, qui agissait suivant simplement son intuition. Cependant, elle prenait toujours quelques secondes pour écouter les "conseils" de ses impulsions. Elle jugeait ensuite au cas par cas afin de savoir si elle devait ou non s'y fier. Lorsqu'elle reconnut en la personne présente devant la cheminée : Lawlett. Pourquoi donc avait-il fallu qu'elle tombe sur quelqu'un, préfet de surcroit? Elle savait qu'elle avait eu raison de ne pas filer dans son dortoir car les conséquences auraient pu être catastrophiques et puis elle n'était pas sûre de ne serait-ce que pouvoir monter la première marche. Il n'était pas du style à laisser filer qui que ce soit. Il la fixait à présent de ses yeux noirs. Il ne semblait rien vouloir dire mais cela ne gênait pas vraiment Berlioz. Elle ne voulait pas paraître comme une gamine prise en faute qui est prête à tout pour éviter la sentence. Elle opta donc pour la solution la plus vraisemblable à savoir jouer le naturel. Elle s'assit sur la table derrière elle et plia ses longues et fines jambes. Tout en faisant ces gestes, elle avait continué de fixer Law dans les yeux ne rompant pas plus que lui le silence. Lorsque l'on est à la fois une solitaire et une taiseuses, plus aucun silence ne nous effraie. Berlioz ne semblait même pas s'impatienter. Au fond, elle et Lawlett pouvait jouer longtemps à ce petit jeu car ni l'un, ni l'autre ne semblait prêt à rompre le silence. Berlioz connaissait la tendance des autres bleus à fuir le regard de Lawlett surtout quand il avait ce genre de regard où on était plus sûr qu'il nous regarde et où on avait comme la désagréable impression d’être un livre ouvert dans lequel il était aisé de lire. Cependant, Berlioz s'était construite à travers des regards emplis d'animosité et plus personne ne pouvait l'atteindre, du moins en apparence, simplement d'un regard. Elle savait parfaitement dissimuler qui elle était, ce qu'elle pensait ou ressentait et même si elle était en désaccord avec ses propos.

Changement de position chez le petit préfet mais toujours ce silence, elle savait qu'il finirait par rompre le silence et elle s'y était amplement préparée. Elle sentait un grand calme en elle et il en fallait énormément pour le rompre. Elle se construisit cette apparence de transparence où on ne savait plus vraiment si elle était oui ou non un fantôme. Lorsqu'il brisa la glace, cela ne lui fit ni chaud, ni froid. Quel fin détective, il avait remarqué qu'elle rentrait bien tard et même il supposait que ce n'était pas la première fois mais que d'ordinaire, il n'était tout simplement plus là pour le savoir. Il lui demandait une explication mais Berlioz n'en avait pas. Au lieu de se sentir inquiète, elle sourit car la mine enfantine de Law était vraiment à mourir de rire. Elle laissa passer de longues et interminables secondes avant d'enfin se décider à répondre de façon assurée et calme :

-Il est si tard que ça? Je ne m'en étais pas rendue compte... Je crois que ça ne m'est jamais arrivé de rentrer si tard, c'est exceptionnel.

Elle prit un air évasif, comme si elle était à des kilomètres de là. Elle reprit finalement d'une voix douce :

-Je n'ai pas vraiment d'alibi ou d'excuse qui soit solide et valable. En fait, j'étais avec un garçon mais tu connais ma timidité et la tendance des autres à commenter le moindre de mes gestes. Bref, je préfère appliquer le vieil adage : "Pour vivre heureux, vivons cachés!"... Que comptes-tu faire?

Berlioz avait menti certes mais avec un tel aplomb qu'il aurait été impossible à quiconque de s'en rendre compte, même à Lawlett. Elle prit un petit air contrit et attendit patiemment et calmement la sentence.

Il est si tard que ça? Je ne m'en étais pas rendue compte... Je crois que ça ne m'est jamais arrivé de rentrer si tard, c'est exceptionnel.

Tu n'as pas remarqué que tu étais seule dans les couloirs? Tu ne t'es pas rendue compte du temps qui passait? Tu devais être vraiment très très occupée.

Je n'ai pas vraiment d'alibi ou d'excuse qui soit solide et valable. En fait, j'étais avec un garçon mais tu connais ma timidité et la tendance des autres à commenter le moindre de mes gestes. Bref, je préfère appliquer le vieil adage : "Pour vivre heureux, vivons cachés!"... Que comptes-tu faire?

Un garçon...l'excuse la plus facile et la moins vérifiable. Je suis persuadé que tu faisais tout autre chose. Peut-être un mauvais coup, qui sait? Sous le masque de l'innocence se terre peut-être quelqu'un de bien chaotique.

Que vais-je faire de toi, Berlioz Lothringen? Je devrais au moins "marquer le coup" comme on dit. Mais tu as l'air d'être assez discrète pour être utile.

Je t'accorderais ma clémence disciplinaire à chaque fois que tu pourras me donner une information que j'ignore à propos d'un élève.

Et c'est uniquement à cette condition.

Et ce n'est valable QUE pour toi.

Et mieux vaut ne pas me mentir. Tu es peut-être doué pour jouer la décontraction, Berlioz Lothringen, mais je sais que tu m'as déjà menti à plusieurs reprises ce soir et en quelques minutes.

Berlioz n'était pas aussi assurée qu'il n'y paraissait. Elle commençait à douter et se dit qu'elle ne devrait peut-être pas continuer ses mensonges dans son propre intérêt, juste terminer ceux qui étaient commencé mais ne pas en raconter d'autres. Lorsque le préfet lui demanda si elle n'avait pas remarqué qu'elle était seule dans les couloirs, elle se sentit vraiment prise à son propre piège. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre aussi opta-t-elle pour une réponse évasive mais réellement sincère :

-Honnêtement si je m'en suis rendue compte mais je flottais, j'étais sur un petit nuage et la sensation que j'éprouvais alors surpassait de loin toutes les autres.

Berlioz avait un peu tenté le tout pour le tout car si elle se l'attirait à dos, elle se retrouverait dans une mauvaise situation. Les Maraudeuses, c'était un peu tout ce qu'elle avait, sa dose de joie journalière et renoncer à ce plaisir lui en aurait énormément coûté. Elle sentit ses traits envahis par une certaine mélancolie. Cette vague de tristesse, Lawlett n'avait pu la voir car il lui tournait à présent le dos, elle n'y vit rien de bon et se sentit paniqué. Non, elle ne devait pas craquer sinon ce serait fichu. Elle savait ses points forts et ses points faibles et si jamais le petit Panda se montrait trop ennuyant, ses amies viendraient à son secours. Elle se sentit tout de suite rassurée et lorsque Law lui demanda de venir auprès de lui, elle y alla d'un pas calme et lent. Elle s'assit à ses côtés sans dire un mot. Elle entendit ses paroles résonner en elle et se dit qu'il venait de marquer quelques points. Premièrement, oui elle avait choisi une excuse tout à fait invérifiable, surtout sachant qu'au moins deux garçons dans cette école seraient prêt à la couvrir. Deuxièmement, oui elle faisait bien autre chose que fricotter avec un jeune homme et oui c'était bien un mauvais coup qu'elle préparait. Etait-c e une raison pour la juger durement? Non car après tout rares étaient les élèves à bien aimer Ombrage. Et troisièmement, oui son air angélique, innocent lui donnait le meilleur alibi et faisait que jamais on aurait pu la soupçonner d'oser ainsi se rebeller contre les règles. Il avait bien mérité qu'on dise de lui qu'il était perspicace et pouvait lire dans les gens. Il méritait son respect rien que pour cela. Elle prit une petite boule de chocolat et la suçota doucement. Elle répondit ensuite d'une voix calme :

-Crois-tu vraiment que je ne sois pas innocente? Moi avec mon air si angélique?

Ces deux questions étaient de simples interrogations donc non elle ne venait pas de lui mentir, juste de tester la solidité de ses hypothèses. Faire quelque chose d'elle? Non mais elle n'était pas un objet non plus. La colère traversa son regard, très vite remplacée par la peur lorsqu'il voulut marquer le coup pour finalement que s'y installe une lueur d'incompréhension. Elle pourrait lui être utile? Mais à quoi? Elle attendit la suite avec impatience. Elle vit alors un doigt réprobateur se pointer vers elle, on ne lui avait jamais dit que ce n’était pas poli mais elle n'y prêta pas attention car elle aimait l'air de conspirateur qui peignait son visage. Jouer les balances? Hum ce n'était pas vraiment un domaine qu'elle affectionnait mais si c'était pour la bonne cause. Elle se demanda juste quel genre d'information? Elle ne posa pas la question, trop contente de la faveur que le jeune homme lui faisait, surtout que ça semblait être vraiment exceptionnel. Elle lui sourit et se dit qu'elle adorait avoir le dernier mot et ajouta d'une voix espiègle, sans grande méchanceté :

-Je suis d'accord mais à une condition, cela commence à partir de la prochaine fois que tu me surprends. Et bien sûr si tu ne me surprends pas, je ne te dois rien du tout...

Cela était plutôt sympathique comme deal aussi espéra-t-elle qu'il ne refuserait pas ses deux conditions. Lioz remarqua direct l'air détendu de Lawlett tout à coup et sourit amusée. Il était plaisant comme garçon, surtout quand il avait cet air enfant qui donnait envie de le câliner. Elle ne dit rien lorsqu'il posa sa tête sur son épaule et mangea avec plaisir la boule de chocolat qu'il lui tendit. Elle se sentait plus relax et dut :

-Tu es quelqu'un d'étrange Lawlett et ça me plait...

Crois-tu vraiment que je ne sois pas innocente? Moi avec mon air si angélique?

Je suis d'accord mais à une condition, cela commence à partir de la prochaine fois que tu me surprends. Et bien sûr si tu ne me surprends pas, je ne te dois rien du tout...

Un deal est un deal, Berlioz Lothringen. Il a été énoncé d'une certaine façon et il faut que les deux parties soient d'accord sur la forme. Je n'ai rien à ajouter à ce que tu viens de dire. Je considère donc que nous avons tous les deux compris les clauses de ce contrat.

Tu es quelqu'un d'étrange Lawlett et ça me plait...

Même si t'es une sacrée menteuse, je suis sûr que t'es quelqu'un de bien, Berlioz Lothringen.

Dis-moi...tu penses quoi de Miss Ombrage et de son fidèle acolyte?

Berlioz n'en revenait pas. Elle se dit que le jeune homme avait des dons de magicien insoupçonné. Elle avait cette nette tendance à être sans cesse sur la défensive, c'était devenu une seconde nature chez elle. Pourtant, elle se sentait complètement détendue à présent comme si d'un seul coup, le poids qui pouvait peser sur ses épaules par moment s'était envolé d'un coup. Se cacher, dissimuler sa vraie personnalité était devenu un art chez la demoiselle. Elle ne se sentait pas capable de se révéler au monde telle qu'elle était vraiment. Quand on passe son temps à porter un masque, car ou c'était ce que Lioz avait appris à pratiquer, on ne sait même plus comment se détendre, décompresser par moment. Pourtant, être une maraudeuse pouvait par instant devenir très lourd à porter. En effet, la fatigue et le manque fréquent de sommeil devenait difficile à cacher au bout d'un certain temps. Et puis, son travail scolaire s'en faisait également ressentir. Au début, elle était parvenue tant bien que mal à maintenir la barre à un niveau plus que correct mais ces derniers temps, cela devenait de plus en plus pénible. Elle se retrouvait fréquemment en panne sèche au niveau de l'inspiration devant un devoir un rien plus complexe. Pourquoi donc? Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre. Toute sa créativité, tout son aspect imaginatif était employé à meilleure escient à savoir concocter des potions toutes plus farfelues les unes que les autres, car la jeune femme ne faisait pas qu'appliquer bêtement, elle créait, faisant naître de son esprit fantasque des préparations jusque lors inimaginées. De plus, quand elle n'était pas le nez dans ses potions, c'était qu'elle songeait à un mauvais plan à soumettre à l'esprit plus fin des autres qui pourraient leur apporter la touche finale qui en ferait un nouveau chef d'œuvre. Bee aimait surnommer les Maraudeuses d'artistes car elle créait des œuvres qui inspiraient leur génération mais aussi bien d'autres après. Du moins, espérait-elle avoir pu marquer les esprits.

Berlioz obligea son esprit à cesser son vagabondage et fixa les flammes dans la cheminée. Elle se sentait plus libre à présent et c'était rare qu'elle soit aussi détendue. Le Panda, comme beaucoup le surnommaient, avait du bon. Elle irait même jusqu'à dire qu'il était une vertu thérapeutique contre le stress. Elle faisait confiance dans le pacte qu'ils venaient de passer et n'avait rien de plus à y ajouter, aussi elle préféra ne pas relancer le sujet. Elle piqua 2-3 boules de chocolat dans le paquet de Lawlett et les grignota lentement. Eh oui, les sucreries étaient une des rares choses qu'elle adora mais dont elle préférait se passer pour ne pas risquer de grossir. Pour en revenir à Law, elle ne comprenait pas que l'on attribua certains qualificatifs négatifs. Elle le trouvait plutôt sympa et elle l'aimait bien. Il était certes enfantin, avait des mimiques de gosse et semblait adorer les câlins mais qui pourrait l'en blâmer. Elle souriait et laissait poser sa tête en arrière. Elle se sentit rougir malgré elle quand il lui dit qu'elle était une menteuse mais que ça n'en faisait pas moins une personne bien. Elle eut envie de le serrer dans ses bras tellement elle se sentait contente. Si peu de personnes avaient une image positive d'elle que parfois, Lioz doutait d'avoir quelques atouts. Elle se sentit attendrie de le voir se lover plus confortablement contre elle et dit d'une voix qui tremblait malgré elle :

-Merci pour ce que tu viens de dire Law, ça me touche...

Elle se tut quelques instants. La question qu'il venait de lui poser était épineuse. Elle réfléchit à la réponse à lui fournir quelques instants avant de jouer la carte de la franchise :

-Je n'ai pas une très haute estime d'Ombrage, tu as déjà vu comment elle me traite? Je ne ressemble pas vraiment à Sadako de The Ring, si?

C'était plus fort qu'elle, sa voix s'était emportée et elle se sentait en colère. Rien que de parler d'elle et une montée d'énervement prenait possession d'elle. Elle s'obligea à respirer calmement avant de reprendre calmée :

-Par contre Malefoy ne me pose pas de problèmes, on ne l'entend que rarement et quand il le fait, c'est pour supporter l'autre sorcière...