Solemny Swear
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez | 
 

 Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hi It'sNathaniel Dart


Nathaniel Dart

▌ Rang : psychopathe insensible
▌Swears : 10

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyLun 8 Mar - 1:58

La journée touchait à sa fin. Les cours enfin terminés, Nathaniel s’en alla réviser un peu à la bibliothèque avant le repas du soir. Il devait absolument terminer un devoir pour le lendemain, sans quoi il risquait bien de finir en retenue. L’histoire de la magie n’avait jamais été son cours préféré, mais pour l’heure, il haïssait carrément son professeur et sa matière inutile. Il confondait sans cesse les dates et ne parvenait jamais à se souvenir des noms des gobelins, géants, centaures et autres créatures, imprononçables et impossibles à écrire correctement. C’était la matière dans laquelle il était le moins bon et son professeur ne faisait rien pour lui donner envie de s’améliorer. Un jour, il avait même réussit à s’endormir en plein milieu de la matinée, malgré qu’il ai eut son content de sommeil… Cela dit, il n’avait pas été le seul. Mais ce n’était pas une consolation pour lui.
Une fois installé avec son manuel et un parchemin tout neuf étalé devant lui, il commença son interminable devoir sur une révolution dont il n’avait strictement rien comprit. Il recopiait plus ou moins les phrases du livre en changeant les tournures et en prenant bien soin d’omettre certaines choses. Un devoir trop parfais semblerait suspect. Mais malgré tout cela, son devoir ne faisait au final que la moitié du parchemin. En voyant le résultat pitoyable de son recopiage, il déchira le papier de rage en grognant et en fit une belle boulette qu’il incendia d’un coup de baguette. Les cendres retombèrent en une fine pluie sur la table de bois et tous les regards de la bibliothèque se tournèrent vers lui. Il foudroya du regard chaque personne qui continuait de le fixer jusqu’à ce que tous aient finalement détourné les yeux.
La mâchoire crispée et le regard froid, il sortit un nouveau parchemin de son sac, retrempa sa plume dans son encrier et tenta une nouvelle approche…

Le soleil déclinait derrière les fenêtres de la bibliothèque lorsque Nathaniel brûla sa septième boulette de parchemin sous les yeux exaspérés des autres élèves. Finalement, à court de patience, il prit sa plume entre ses mains tremblantes et la brisa en deux morceau qu’il envoya avec force échouer au fond de son sac. Il y fourra de la même manière son manuel et les parchemins qu’il avait sortit. Il prit tout de même le temps de refermer l’encrier avant de le balancer à son tour dans le sac puis il sortit en trombe de la pièce où il ne restait plus grand monde à cette heure là. Tous devaient déjà être dans la grande salle en train d’attendre un savoureux repas.
Nathaniel se dirigeait vers la grande salle lui aussi lorsqu’il sentit quelque chose d’humide imprégner sa manche. Il s’arrêta au beau milieu du couloir et poussa un cri de fureur lorsqu’il vit que le fond de son sac était devenu tout noir, à l’instar de la manche de sa chemise. L’encrier s’était ouvert et avait rependu tout son contenu sur ses affaires. Il inspira un grand coup pour essayer de se calmer puis il saisi sa baguette magique pour lancer un ’recurvit‘. Malgré cela, le manuel d’histoire de la magie conserva une teinte sombre sur toutes les pages qui avaient été touchées. Nat s’adossa au mur froid puis se laissa glisser jusqu’au sol, la tête dans les mains. C’était une journée plus que pourrie pour lui. Tout tournait de travers depuis que le soleil s’était levé. Et l’astre solaire semblait ne pas vouloir emporter sa malédiction avec lui. Au courrier du petit déjeuner, il avait reçut de la part de son père un mot griffonné à la hâte depuis l’hôpital de sainte mangouste. Il avait eut une attaque cardiaque, mais d’après les médecins, il s’en sortirait… Foutaise! Il savait très bien comment ça allait se passer. Il finirait par se retrouver tout seul, sans nulle part où aller. Un orphelin de plus dans les rues de Londres. Quelle histoire pathétique.

L’appétit coupé, il s’était finalement dirigé vers la volière dans le but d’écrire à son père, ce qu’il n’avait pas eut le loisir de faire depuis qu’il avait reçut son mot. Il se sentait partagé entre l’envie de lui souhaiter un bon rétablissement et entre l’envie de le tuer une bonne fois pour toute. Il avait toujours eut ce sentiment mitigé pour son père. C’était lui qui l’avait élevé, lui qui avait réparé ses bêtises. Lui qui avait dissimulé le meurtre qu’il avait commit étant enfant… Mais c’était également lui qu’il considérait comme responsable de la mort de sa mère. De plus, il était l’autorité paternelle. Celui que toujours, et aussi loin que remonte sa mémoire, il avait craint et respecté, voire admiré.
Dans les couloirs, il n’y avait pas âme qui vive. Le repas était déjà entamé et tous devaient manger allégrement, sans se soucier de la tempête qui faisait rage dans l’esprit sans cesse torturé de Nathaniel. A chaque pas qu’il faisait, il avait envie de donner un coup de poing dans le mur. Chacune de ses respiration était un tumultueux effort pour ne pas hurler.
Mais au détour d’un couloir, il croisa une petite Poufsouffle qui se rendait dans la grande salle un peu en retard. Elle semblait tellement heureuse à sautiller, suivie d’une boule de poil noir qui ne ressemblait pas vraiment à un chat. Elle chantonnait un air entrainant qui finit d’enfoncer Nat dans une fureur noire.
Lorsque la jeune fille l’eut dépassé, il se retourna sans s’arrêter de marcher et lui lança un sortilège de mutisme. Peu après, la fillette s’immobilisa, les deux mains jointes sur sa gorge, les larmes aux yeux, la bouche grande ouverte sans qu’aucun son n’en sorte. Lorsqu’elle chercha des yeux qui lui avait fait ça, Nat avait déjà passé l’angle du mur, un sourire sournois sur les lèvres. Il se sentait un peu plus allègre.

Mais une fois dans la volière, il se souvint de ce qui l’avait torturé tout au long de la journée et sa bonne humeur du moment s’évanouit comme on souffle la flamme d’une chandelle. Le vent froid qui soufflait par les fenêtres béantes était comme annonciateur de mauvais augure. Nat s’installa dans un recoin de la volière pour tenter d’écrire une réponse à son père. Mais rien ne vint. Il était là, le parchemin entre les doigts comme auparavant dans la bibliothèque et il sentait venir en lui cette même impuissance, cette haine envers celui qui l’obligeait à écrire quelque chose qu’il ne pouvait pas poser sur le papier. Mais cette fois-ci, en plus de la haine, il y avait en son cœur une pointe de douleur qu’il n’y avait pas eut lorsqu’il avait vainement tenté de faire son devoir. Puis son regard se voila. Un liquide chaud tomba sur le dos de sa main en une gouttelette transparente et salée. Il détestait se sentir impuissant. Il aurait voulu pouvoir tout contrôler. Il aurait voulu pouvoir contrôler ses sentiments, ses envies, ses désirs. Il aurait voulu pouvoir faire revenir sa mère qu’on lui avait volé. Sa mère qui n’avait jamais vraiment été à lui…
Sans se soucier de savoir s’il était toujours seul, il frappa du poing sur la pierre dure, les jointures en avant, et hurla autant de rage que de douleur. Il recommença une nouvelle fois avant de se rendre compte qu’il s’était écorché le dos de la main. Mais cela ne l’empêcha pas de taper une troisième fois sur le gros bloc de pierre comme s’il avait voulu le détacher des autres. Laissant libre court à sa colère, il pleurait de haine, il pleurait de son mal et il hurlait de tout ce qui le submergeait au quotidien. Quel soulagement de pouvoir enfin déverser toute cette rage pour seuls témoins les chouettes affolées par tant de remue ménage.
Au bout de quelques instants, Nathaniel sentit derrière son dos comme une présence. A force de jouer de discrétion et de subtilités pour ne pas se faire repérer par ceux qu’il s’amusait à suivre, il avait apprit à reconnaitre cette sensation d’être épié. Il se retourna d’un bloc, les yeux rouges d’avoir pleurés et des larmes humidifiant encore ses joues. La mâchoire crispée, le regard dur, il en voulait à celle qui venait de le surprendre dans un moment de faiblesse qu’il ne s’autorisait jamais. D’une voix enrouée d’avoir tant crié, il lança avec méchanceté et suspicion:

-Depuis combien de temps tu es là?
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sTonia Gates


Tonia Gates

▌ Rang : joli petit boutentrain ^^
▌Swears : 401
▌Age : 36
Localisation : Si je vous le dis c'est trop facile xD

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyLun 8 Mar - 11:56

Tonia était une jeune Gryffondor de 5ème année. Plutôt jolie, voire même très jolie selon les dires, sympathique et populaire, l'attrapeuse de Gryffondor ne comptait plus ses amis. Fort heureusement elle faisait la part des choses entre son cercle proche d'amis, ceux qui savaient tout d'elle et ces soit disant amis que finalement elle ne connaissait pas énormément mais qu'elle cottoyait quelques fois. Encore en plus d'être populaire, la jeune fille était l'une des rares de Gryffondor à avoir de bons résultats. Elle aimait beaucoup sa vie de sorcière et s'employait donc à mettre toutes les chances de son côté pour devenir une sorcière intégrée et respectée dans le Monde de la Magie. Elle ne savait pas encore ce qu'elle voulait faire plus tard mais un jour ça viendrait à elle dans un déclic fort certainement.

Ainsi elle était l'objet des convoitises mais surtout des jalousies. Pas mal de jeunes filles la jalousaient. Pour elles Tonia était une fille parfaite à la vie parfaite et ça les horripilait. Pour certains garçons, ils s'imaginaient qu'elle était très certainement l'une de ces pétasses superficielles qui adorent le rose et qui ne parlent que d'elles à longueur de temps. De un Tonia aimait le blanc et le bleu et de deux, elle n'avait jamais vu l'intérêt de parler de soi, n'estimant pas sa vie assez intéressante pour être racontée et les seuls passages intéressants de sa vie comme son viol, elle les gardait pour elle, ne souhaitant pas voir dans les yeux des gens une quelconque trace de pitié.

Elle aurait pu être préfète mais elle aimait trop s'amuser et déconner avec son frère Cassandre pour faire le serment de respecter et faire respecter le règlement. Néanmoins il fallait avouer qu'elle avait beaucoup d'influence sur les membres de sa maison du fait justement qu'elle ne parlait jamais pour ne rien dire, excepté lorsqu'une situation embarrassante ou gênante la gênait.

Ainsi elle se leva du bon pied ce matin, comme la plupart des matins. Elle se dirigea sans regarder qui de ses amies étaient levée ou non et fila dans la douche toujours à l'aveugle. Elle tourna à fond les robinets de la douche pour avoir de l'eau plutôt chaude et se détendit sous l'eau bien chaude. Ah la douche du matin il n'y avait rien de mieux. Lorsque tout à coup l'eau devint glacée et pour le coup ceux qui dormaient encore furent réveillés par la douce miss Gates qui cria de la surprise que ça lui a fait puis qui explosa littéralement de rires.

Après ce moment mouvementé l'eau chaude revient et Tonia se dépêcha de se laver pour enfiler une sortie de bain bien chaude et se remettre de ses émotions. Elle enfila l'uniforme imposé de Poudlard qu'on lui remit en début d'année et sortit de la salle de bain sous les regards courroucés et intrigués de celles qu'elle avait réveillé.


- Pffff saleté de douche, elle m'a encore sortie de l'eau froide... Désolée.

Elle entendit alors quelques grognements et vit en retournant à son lit certaines se recoucher et d'autres se lever. Elle prit alors son sac qu'elle avait fait la veille et sans plus attendre, elle sortit du dortoir pour aller rejoindre la Grande Salle.
En bas des escaliers Nelio son meilleur ami l'attendait comme chaque matin. Il était de deux ans plus vieux qu'elle mais il l'avait dès le début prise sous son aile et depuis une tendre et sincère amitié s'était construite entre les deux jeunes gens. Il savait que Cassandre, son frère de coeur, l'étouffait un peu à vouloir toujours la protéger. Mais Nelio ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui, il s'inquiétait toujours pour lui... Tonia ne disait rien car au fond elle aimait beaucoup se sentir ainsi protégée et en sécurité mais elle faisait bien attention à ne pas en profiter au contraire de ce que certaines feraient. Nelio était un jeune homme vraiment très beau et très prisé par les jeunes filles. Tonia s'était toujours demandé pourquoi ils n'étaient jamais sortis ensemble mais c'est l'une de ses meilleures amie Yume, qui a le même âge qu'elle et qui au niveau du caractère lui ressemble assez qui était avec lui. Ainsi la question ne se posait même pas... peut être un jour qui sait? Mais Tonia ne savait pas très bien si ce serait une excellente idée car si les choses se déroulaient mal, elle y perdrait un excellent ami, le meilleur même qu'elle avait.

Ainsi ils retrouvèrent les autres dans la Grande Salle. Sur le chemin Nelio lui demanda si elle avait bien dormi. Elle répondit que oui comme toujours et lui raconta l'épisode de la douche qui lui fit exploser de rires. Il enroula alors les épaules de la jeune fille d'un de ses bras et la serra contre lui tout en marchant en lui disant "Ma pauvre décidément... à force tu vas te faire détester par tout ton couloir" et elle lui répondit d'un ton boudeur "C'est déjà bien parti pour, si t'avais vu les regards qu'ils m'ont lancé... Mais qu'est-ce que j'y peux moi enfin?". C'est ainsi qu'ils entrèrent dans la Grande Salle et retrouvèrent les autres Gryffondor avec qui ils traînaient dont Yume et Jenniffer sa soeur. Elles étaient de fausses jumelles mais elles se ressemblaient vraiment beaucoup. Elle s'installa entre elle et Yume, laissant la jeune fille à côté de son petit ami. Les discussions, plaisanteries et rires allaient bon train mais surtout la conversation qui revenait le plus c'était le message qui avait été placardé dans leur salle commune. Une décision d'Ombrage qui souhaitait que les Gryffondor, trop mauvais en cours, suivent des cours particuliers, dispensés par des élèves de Serdaigle... Tonia ne voyait pas vraiment l'intérêt. Personnellement elle avait de bonnes notes donc elle ne se sentait pas concernée par cette décision mais elle trouvait ça quand même très injuste pour les autres surtout qu'il s'agissait de devoir supporter des piafs desséchés.

Le reste de la journée fut trop commun pour le raconter mais resta dans le même esprit.

Lorsque la journée fut terminée, Tonia regarda ce qu'elle avait à faire pour la semaine d'après et commença à se mettre à la tâche. Elle passa un petit instant dans la bibliothèque, juste le temps pour elle d'emprunter les livres dont elle avait besoin pour réaliser un devoir de métamorphoses. Puis elle retourna dans sa salle commune. C'était là qu'elle préférait travailler. Elle se sentait chez elle et l'ambiance était beaucoup plus chaleureuse que dans la salle d'étude ou encore la bibliothèque. En une heure elle réalisa totalement le devoir qu'elle devait rendre pour la semaine prochaine. Elle faisait toujours en sorte de faire ses devoirs à l'avance pour être libre durant le week-end. Elle avait incité ses amis à faire de même ce qui faisait que le week-end était exclusivement destiné au repos et à l'amusement.

Le matin même elle avait reçu une lettre de sa mère. Jenny de leur père (ils alternaient chaque semaine). Elle avait donc pris le parti d'y répondre de suite, comme il lui restait un peu de temps avant le repas mais pas assez pour entamer un autre devoir. Elle la finit assez rapidement et malgré que l'heure du repas avait sonné, elle prit le parti d'arriver en retard mais d'envoyer son hibou Fripouille à la maison pour que sa mère l'ait rapidement.

Elle se dirigea donc vers la volière mais plus elle s'approchait de la Tour et plus des bruits retentissants et inquiétants semblaient venir de cet endroit. Elle respira un grand coup, ne sachant pas vraiment ce qu'elle allait y trouver et gravit les étages un par un tranquillement. Les bruits qui étaient en fin de compte des cris se faisaient de plus en plus forts et inquiétants. N'importe quelle première année aurait déjà fui en courant mais elle était trop curieuse pour ne pas y aller. Elle voulait savoir ce qui se passait et venir en aide à l'élève qui se faisait peut être attaquer au risque de l'être elle-même. Elle ouvrit alors très silencieusement la porte et la referma derrière elle, tout aussi silencieusement et resta là, bouche bée, sa lettre dans une main et sa baguette sortie de l'autre en voyant qu'il ne s'agissait que d'un élève qui était entrain de donner des coups dans une pierre et qui hurlait de forcément se faire mal... Alors ça c'était pas croyable ! Il fallait avouer que vu les cris elle aurait beau avoir de l'imagination ce n'était pas cette scène là qu'elle aurait imaginé. Elle resta là quelques instants lorsque le jeune homme au visage fermé et au regard haineux la harponna.


- Depuis assez longtemps pour me demander si tu ne serais pas fou...

Elle leva alors un sourcil et examina le jeune homme en détail, lui montrant que même si elle ne disait rien, elle n'en pensait pas moins et se dirigea vers Fripouille pour le calmer à force de caresses pour enfin lui attacher sa lettre à la patte et lui dire d'aller à la maison la porter à sa mère. Puis elle lâcha son hibou qui s'envola. Elle le suivit un peu du regard avant de se retourner vers le jeune homme.

- Je ne te demanderai pas ce qui se passe parce que ce ne sont pas mes oignons et tu n'as pas l'air enclein à vouloir te confier mais souhaites-tu au moins que je t'aide à penser les plaies de ta main?

Elle regarda alors le jeune homme dans les yeux. Elle n'avait pas peur de lui. D'ailleurs elle n'avait pas peur de grand chose et tout comme son habitude, elle se montrait gentille avec les gens même si ces derniers n'en valaient peut être pas la peine... mais que voulez-vous c'était plus fort quelle...
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard-school001.frbb.net
Hi It'sNathaniel Dart


Nathaniel Dart

▌ Rang : psychopathe insensible
▌Swears : 10

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyMer 10 Mar - 22:23

Lui? Fou? Pas plus que n’importe qui d’autre. Juste un peu plus hors norme. Il la toisa sans rien dire alors que la jeune femme calmait son hiboux pour lui confier un message et, même lorsqu’elle le regarda partir au loin, il ne pipa mot. Il ne savait pas vraiment quoi dire. Il avait été surprit en pleine faiblesse et il se sentait plus honteux que jamais. Et la honte, chez lui, se transforme la plupart du temps en haine à l’encontre de celui qui en était responsable.
Mais contre toute attente, la jeune gryffondor lui proposa son aide. La bonté incarnée. Nulle peur dans son regard bienveillant. Rien que de bonnes intentions et une gentillesse non dissimulée. Cela désarçonna un peu Nathaniel qui, au lieu de lancer l’une de ces répliques acerbes ne put que baisser le regard sur sa main et constater le mince filet de sang qui coulait jusque sur son poignet. Il lâcha un soupir et, au lieu de réagir comme tout un chacun eut fait, il redonna un coup sur la pierre dont quelques poussières se détachèrent en regardant la jeune femme droit dans les yeux, sans ciller. Il ne savait pas trop ce qu’il espérait en agissant de la sorte, mais se faire mal physiquement apaisait ses douleurs mentales. Et cela fonctionnait mieux encore lorsque c’était les autres qui souffraient. C’était comme si plus aucune peine n’existait dans son cœur, comme s’il était enfin libéré d’énormes chaines qui lui lacéraient l’esprit. Il ne prétendait pas que ce résonnement était sensé, mais c’était ainsi et il s’en contentait.
Il contracta à nouveau le poing, près à le rabattre une nouvelle fois contre la pierre mais, au dernier moment, il se ravisa. Il laissa retomber son bras, lâcha une nouveau soupir et, sans jamais cesser de regarder la jeune femme, il se laissa choir contre le mur de pierre, adossé à l’endroit même où il avait déversé toute sa haine. Puis, à ce moment là, il adressa enfin la parole à celle qui semblait si douce.

-Ne répète à personne ce que tu as put voir ou entendre. Si cela venait à t’échapper, je le saurais… Et je n’ai nullement besoin de ton aide.

Il parlait d’une voix douce et calme en totale contradiction avec ses paroles voilées de menaces. On eut dit qu’il énonçait de la poésie, un large sourire sur ses lèvres fines. Rien qu’au ton qu’il avait prit, on aurait put croire une conversation banale entre deux amis. Mais Nathaniel n’avait pas d’ami. Du moins, il n’en avait pas qu’il considérait comme tel. Et qui aurait put être ami avec un tel cobra? Soit on le craignait, l’évitant autant que possible, soit on le trouvait excentrique, voire même arrogant et mielleux. Mais il n’y avait pas de trace de crainte dans le regard de la jeune fille si douce. Mais peut-être que les paroles piquantes du vilain serpent l’auraient fait changé d’avis sur le comportement à adopter face à lui… Ou peut-être pas.

Malgré ce qu’il venait de dire, il reconnaissait intérieurement qu’il n’aurait pas craché sur quelques soins médicaux. Mais, trop fier et trop orgueilleux pour le reconnaitre, il préférait encore endurer mille tourments. Aussi, il sortit de sa poche un mouchoir immaculé qu’il enroula autour de sa main. Mais presque aussitôt, la blancheur du tissu s’imbiba d’un rouge écarlate qui goutta sur la pierre grise en produisant un ’plic’ régulier.
Devant ce spectacle désastreux Nathaniel regarda la jeune fille avec un air de défit, comme pour dire ‘Et maintenant? Que comptes-tu faire? Tu veux toujours m’aider? Et bien va au diable!
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sTonia Gates


Tonia Gates

▌ Rang : joli petit boutentrain ^^
▌Swears : 401
▌Age : 36
Localisation : Si je vous le dis c'est trop facile xD

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyJeu 11 Mar - 21:12

Tonia regardale jeune homme avec attention. C'était une rencontre assez atypique, il fallait l'avouer. Elle soutint son regard sans flancher. Elle voyait bien et comprenait parfaitement combien le jeune homme la testait. Tout n'était que force, détermination et pouvoir avec certains mecs... Celui des deux qui serait le plus fort aurait du pouvoir sur l'autre... Au fond c'était bien un truc de mec ça...

Elle le regarda alors frapper une nouvelle fois sur le mur, recouvrir l'espace touché immaculé, du rouge écarlate que Tonia savait être le sang du jeune homme. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait fait une chose pareille une nouvelle fois tout en la regardant, en cherchant sa faiblesse. Elle en avait mal pour lui tient mais elle n'était pas du genre à le montrer. Elle était bien plus intelligente que ça... enfin... en principe.

Elle le regarda alors s'adosser sur le mur, à l'endroit même où le sang était né, s'était répandue, où la douleur se défoulait, se dispersait pour laisser place à une nouvelle douleur, physique, elle.


- Parce que tu crois vraiment que tu me fais peur avec tes petites menaces?

Tonia eu alors un léger sourire en coin avec un de ses sourcils qu'elle releva. La jeune fille croisa alors les bras sur son torse et attendit la suite. Elle avait utilisé une voix douce, toujours aussi calme. A quoi cela aurait servit de se mettre en colère ou de devenir hystérique? Tonia avait un sang froid incroyable et elle le savait. Elle savait parfaitement gérer les situations difficiles. En même temps avec un frère de coeur comme Cassandre... mieux valait avoir beaucoup de sang froid pour réparer ses erreurs ou supporter ses petites amies...

La jeune fille regarda encore le jeune homme dans les yeux. Il tenta de panser sa plaie avec un mouchoir certainement pour lui montrer que c'était un grand garçon qui n'avait pas besoin d'aide... mais bien sûr... Résultat, le sang continua à couler et se répandait doucement au sol. Lorsqu'il reprit la parole pour lui dire d'aller au diable... Il souffrait c'était une certitude mais il était trop orgueilleux pour l'admettre... pour admettre qu'il avait besoin d'aide...


Elle décolla alors son dos du pilier auquel elle était adossé et se dirigea vers le jeune homme d'un pas décidé tout en sortant discrètement sa baguette. Sans attendre la moindre réaction du jeune homme, elle défit d'une main le bandage qui était mal noué et pointa rapidement sa baguette sur la main du jeune homme qui quelques secondes plus tard se nettoya et cicatrisa toute seule. Une fois fait, elle regarda de nouveau le jeune homme avec un regard satisfait et retourna à l'endroit d'où elle venait.

Tonia avait certes des parents qui ne s'étaient jamais occupés d'elle mais s'ils avaient eu raison sur une chose c'était de lui avoir appris après son entrée à Poudlard à se guérir en silence dans n'importe quelle situation. Avec leurs activités au ministère et certainement d'autres dont ils ne parlaient pas et surtout leur fortune ils avaient toujours eu peur d'être attaqués ou qu'en s'en prenne à Tonia. Ainsi en sachant se débrouiller seule, ils ne risquaient pas de devoir verser de l'argent pour sa libération si d'aventure on la kidnappait. C'était aussi un gage de liberté pour Tonia car sachant se débrouiller toute seule, ses parents ne s'inquiétaient pas de la voir faire la fête aux côtés de Cassandre jusqu'à pas d'heure.

Tonia resta alors quelques instants adossée au pilier.


- Risquer une infection qui peut facilement se transformer en gangraine pour un simple orgueil, il faut avouer que ce serait bête....

Elle savait parfaitement que le jeune homme n'en resterait pas là et à vrai dire elle se demandait ce qui allait se passer maintenant. Jusqu'où ses défauts l'amèneraient... c'était assez intéressant à voir. Elle serait le témoin peut être ce soir d'un changement radical d'attitude de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas... ou peut être pas... qui sait?
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard-school001.frbb.net
Hi It'sNathaniel Dart


Nathaniel Dart

▌ Rang : psychopathe insensible
▌Swears : 10

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyJeu 11 Mar - 23:14

Nathaniel n’eut rien le temps de faire. Déjà, la jeune fille s’était emparée de sa main, avait défait le bandage et, à l’aide d’un sort que lui-même ne connaissait pas, avait entièrement guérit sa main. Sur le coup, il ne réagit pas. Il était comme envouté par cette impétueuse jeune femme. Elle était au moins aussi tenace que lui et jamais elle n’aurait lâché l’affaire. Seulement voila, lui aussi était d’une nature têtue. Lorsque la jeune femme s’éloigna en lançant une réplique qui toucha son orgueil plus profondément qu’elle n’aurait put s’en douter, il sentit renaître en lui ce même sentiment que des années auparavant. Ce jour funeste où il avait tué pour la première fois. Elle avait touché son amour propre et, aussi jolie soit-elle, elle risquait le pire.
Alors qu’elle était retourné s‘adosser au pilier, il commença à avancer vers elle d’un pas saccadé et incertain. Il pouvait sentir les pulsations de son cœur sur ses tempes. Il avait les mâchoires crispées et les poings serrés dont l’un sur sa baguette, prêt à tuer. Il n’avait que deux mots à prononcer et il serait débarrassé de cette provocatrice insolente. Rien que deux petits mots de rien du tout. Il les connaissait par cœur, bien qu’il ne les ai jamais prononcé. Le sortilège interdit. Il l’avait lu dans l’un des livres emprunté dans la réserve de la bibliothèque. Il fallait avoir l’envie irrépressible de tuer la personne pour qu’il fonctionne. Tout comme le sortilège Doloris.

Il fit encore un pas. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’elle. Il la regardait droit dans les yeux, mais elle ne semblait rien vouloir lâcher. Elle était vraiment tenace. Il s’arrêta d’avancer et émit un drôle de son avec sa gorge avant de hurler tout en levant sa baguette:

-AVADA KEDAVRA !!!!!!

Aussitôt, tous les hiboux et toutes les chouettes de la volière quittèrent leur perchoir en un brouhaha indescriptible avant de s’envoler par les fenêtres béantes de la tour. Seule une belle chouette effraie piqua vers le sol puis s’y écrasa en produisant un bruit mou, les ailes déployées et les yeux exorbitées, fixant le néant de son regard vide.
En face de lui, la jeune Gryffondor regardait la chouette d’un drôle d’air. Était-elle triste? Ou bien en colère…? Nathaniel n’aurait put le dire. Il ne ressentait que du soulagement. Il se sentait un peu apaisé de cette mort. Il voulait la tuer elle, mais il avait finalement levé le bras un peu plus haut et ce n’est autre que la pauvre chouette qui avait prit le sort en pleine poitrine. Il n’aurait pas été judicieux de la tuer ici sous le regard d’autant d’êtres vivants. Nat ignorait si les occlumens et legilimens savaient pénétrer l’esprit des animaux, mais il ne voulait pas en prendre le risque…

Il rabaissa doucement le bras alors que la jeune femme le regardait de son drôle d’air. Si elle avait peur, elle n’en donnait pas l’air. Nathaniel aurait pourtant effrayé n’importe qui dans l’état actuel. La transpiration goutait sur ses tempes et il respirait rapidement en soulevant lourdement sa poitrine. Enfin, dans ses yeux brillait une lueur de folie meurtrière, rendant son sourire aussi macabre que possible.
Il recula d’un pas, manquant tomber et se mit à rire, fermant les yeux pour mieux savourer l’atmosphère ambiante. Il aimait cet lourdeur dans l’air après que la mort ai frappé. Il adorait cette saveur exquise. Et plus que tout, il ne pouvait se passer de cette euphorie qui s’emparait de lui à chaque fois qu’il se défoulait de la sorte. Il savait que c’était mal. Il savait qu’il faisait mal. Mais il aimait ça…
Son rire aigu résonnait dans la tour comme la funeste et dernière envolée de la pauvre chouette qui gisait, morte en à peine une seconde. Ce rire impossible à contenir se répercutait contre les murs de pierres qui se renvoyaient son échos à l’infini.
Puis, au bout de quelques minutes, le rire s’éteignit peu à peu jusqu’à ne laisser qu’un silence lourd et presque insupportable. Nathaniel ne riait plus. Il fixait la jeune femme sans qu’aucune émotion ne transparaisse sur son visage apaisé et serein. Il était passé de la fureur à la quiétude en quelques instants. Il tenait toujours sa baguette dans sa main mais ne se sentait plus le besoin de l’utiliser. Son cœur aussi glacial qu’une profonde nuit d’hiver s’était rendormit, ne laissant plus qu’une enveloppe d’indifférence. D’une voix presque murmurante il dit:

-Et maintenant? Tu as peur?
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sTonia Gates


Tonia Gates

▌ Rang : joli petit boutentrain ^^
▌Swears : 401
▌Age : 36
Localisation : Si je vous le dis c'est trop facile xD

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyVen 12 Mar - 0:42

Tonia savait qu'il se passerait quelque chose, que le jeune homme réagirait mais elle ne savait pas comment. Elle le vit alors s'approcher d'elle d'un pas hésitant, chancelant, en sortant sa baguette tandis qu'elle avait toujours la sienne en main, prête à être utilisée de nouveau. Elle se demandait ce qu'il allait faire... provoquer un duel entre eux? Elle ne le savait pas. Elle le regarda faire, lorsqu'alors il leva sa baguette vers elle. Immédiatement, sans chercher à comprendre quoi que ce soit, elle cria :

- PROTEGO !!!

Une bulle de couleur dorée enveloppa alors la jeune Gryffondor qui vit alors un jet de lumière verte passer au-dessus de sa tête. Ce quelle vivait était indescriptible, c'était comme si le temps avait ralenti. Elle vit le jet de lumière passer doucement au-dessus de sa tête. Elle avait entendu la formule d'une oreille distraite... un Avada Kedavra... un sortilège interdit qu'il avait voulu lui lancer.... Elle le regarda alors d'un air pour le moins choqué... tandis qu'elle vit presque immédiatement une silhouette blanche tomber à ses côtés... oui choquée elle l'était... cette impression que d'un seul coup tout s'arrêtait... le temps venait à ce moment précis d'être suspendu... Elle attendit qu'il baisse sa baguette pour arrêter le protego et ainsi défaire la bulle de protection qui l'entourait à contre coeur. Maintenant elle savait ce qu'elle risquait mais lui, avait-il conscience de ce qu'il venait de déclencher.

Elle posa alors ses yeux au sol et vit le corps inanimé de la chouette sans vie. Elle se baissa alors et carressa doucement le doux poil. Le corps de l'animal était encore chaud. Elle murmura alors tout bas, pour elle-même et la pauvre victime qu'elle avait fait indirectement.

- Je suis désolée... tellement désolée...

Elle regarda alors tristement l'animal, le carressant comme pour le consoler, se faire pardonner. Puis elle entendit alors le rire du jeune homme qui sonna comme un sombre clairon. Tonia ferma les yeux, une larme doucement coulait le long de sa joue mais Tonia n'était pas en pleurs, elle ne pleurait pas. Une larme pour la pauvre chouette et l'ignominie de la personne qu'elle venait de rencontrer sortait de ses yeux.

C'est alors que le rire cessa, que le silence pesant cessa. Tonia continuait de carresser l'animal, restant silencieuse, ne pensant plus à rien alors que le jeune homme rompit le silence.


- Et maintenant? Tu as peur?

S'il voulait gagner quoi que ce soit contre elle, le jeune homme avait frappé à la mauvaise porte. Tonia sécha la larme qui avait fait son chemin sur sa joue et se releva calmement. Elle n'avait rien dit, n'avait pas crié. Elle était d'un calme absolument incroyable compte tenu de la situation. Tonia avait un sang froid à toute épreuve. Parfois elle se demandait si elle arrivait à avoir peur mais la réponse elle ne l'avait pas.

Elle regarda alors quelques instants le jeune homme qui la regardait d'un air vainqueur. Tonia alors eut un sourire en coin mais cette fois il était machiavélique, presque sanglant, celui presque de quelqu'un qui allait tuer une proie qu'elle venait de piéger. Elle releva alors l'un de ses sourcils en disant :

- Peur?
(rires puis redevient totalement sérieuse) Non...

Elle s'approcha alors à toute vitesse et plaqua violemment le jeune homme, dos au mur qu'il avait frappé quelques instants plus tôt. D'un de ses bras, celui par lequel elle tenait sa baguette qu'elle avait toujours dans la main, bien serrée dans son poing, elle plaqua la tête du jeune serpentard contre le mur en le casant au creux de son coup et en le maintenant ainsi. Son autre main prit celle du jeune homme dans laquelle se trouvait encore sa baguette et elle lui sussura alors, joue contre joue, au creux de l'oreille.


- Te crois-tu capables de tuer de sang froid, quelqu'un d'innocent? Te crois-tu vraiment capable de le faire en la regardant dans les yeux? En sachant que toute ta vie cette personne te hantera, que toute ta vie lorsque tu auras le malheur de fermer les yeux, ce sera son visage, ses yeux que tu verras... es-tu capable de vivre le restant de tes jours avec ce fantôme? Sais-tu seulement ce que l'autre en face de toi ressent? On va voir ça...

Elle ne le regardait pas. Ils restèrent ainsi quelques instants silencieux, elle sentait la poitrine du jeune homme faire de grands mouvements de respiration. Le jeune homme semblait halleter, de la peur? de la surprise? Elle n'en savait rien.

D'un seul coup, d'un seul, elle se recula de quelques pas, d'un bon et pointa rapidement sa baguette vers le jeune homme sans lui laisser le temps de dire ouf.


- Expeliarmus !!

La baguette du jeune homme alors vola et se posa à côté du cadavre qu'elle avait engendré. Tonia alors eut de nouveau son petit sourire machiavélique.


- Levicorpus !!!

Elle pendit ainsi le jeune homme par les pieds sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit. Agir dans la rapidité, un art que Tonia s'était entrainée pendant des heures en salle de duel à acquérir et qui lui donnait un avantage considérable. Sans lâcher le jeune homme, elle le dirigea d'un geste de sa baguette, précautionneusement, hors de la volière et le pendre ainsi dans les airs aux risques de faire un faux mouvement et de le lâcher ce qui le tuerait.

Tonia n'était plus vraiment elle-même, elle avait cette rage en elle, cette rage destructrice qu'elle avait lorsqu'elle voulait se venger. C'est ce qui faisait que Tonia était quelqu'un de complexe. Elle était la douceur et la vie même mais si on la cherchait trop, elle pouvait d'être d'une noirceur incomparable. Peu de gens en avaient véritablement conscience. Maintenant ce jeune homme le saurait lui.


- J'espère pour toi que tu n'as pas le vertige... Quoi que... on peut facilement remédier à ça.

Elle fit alors un petit mouvement faisant descendre le jeune homme de quelques mètres en chute libre. Puis elle le récupéra et doucement le remonta à son niveau. Elle le regarda avec une lueur de folie dans les yeux bien que la petite flamme de vie qui y résidait toujours n'ait pas disparue.

- Oups....

Elle rit quelques instants et regarda le jeune homme en jouant avec ses mains à faire des espèces de ronds tout en bougeant de manière dangereuse.


- Il est vrai qu'un faux mouvement aurait vraiment de terribles conséquences sur ta vie... Elle s'écourterait si rapidement... en quelques secondes paf ce serait finit...
Elle rigola de nouveau.

- J'espère que tu es prêts à mourir...

Elle remarqua alors son regard inquiêt et jurerait voir la peur dans le regard et l'expression du visage du jeune homme... la peur peut être que c'était au final la seule chose qui le sauverait... ou peut être la bonne humeur de Tonia... qui sait? En cet instant précis nul ne pourrait présager de ce qui se passerait d'ici quelques secondes, personne... pas même elle...

Soudain elle reprit un sérieux et une attitude grave à toute épreuve et s'immobilisa, elle cessa de jouer avec sa main. Et dit d'une voix froide et sanglante.


- Et Maintenant toi tu as peur?

Elle lui fit alors un sourire, un sourire tellement étrange qu'il aurait fait peur à n'importe qui. Elle ne se reconnaissait pas... personne ne la reconnaîtrait et pourtant elle était parfaitement consciente de tout ce qu'elle faisait.
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard-school001.frbb.net
Hi It'sNathaniel Dart


Nathaniel Dart

▌ Rang : psychopathe insensible
▌Swears : 10

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyVen 12 Mar - 1:39

Contre toute attente, la jeune Griffondor se jeta sur Nathaniel qui n’eut pas le temps de bouger le petit doigt. Sans trop comprendre comment, il se retrouva incapable de bouger, maintenu par une force insoupçonnée chez la jeune femme. Jamais encore ce cas de figure ne s’était présenté et, contrairement à ce qu’il aurait présagé, il ne sentit pas cette fureur habituelle s’emparer de lui. Au contraire. Il ressentit quelque chose que jamais encore il n’avait ressentit. Une sorte de pincement lui étreignit la poitrine et les battements de son cœur se mirent à accélérer incompréhensiblement. La présence de ce corps serré tout contre le sien avec cette force et cette colère… Voila une situation qui lui plaisait…

Il se mit à sourire, puis elle lui murmura à l’oreille, son haleine chaude et sucrée parvenant du même coup à ses narines et accélérant plus encore les battements de son cœur déjà au supplice :

- Te crois-tu capables de tuer de sang froid, quelqu'un d'innocent? Te crois-tu vraiment capable de le faire en la regardant dans les yeux? En sachant que toute ta vie cette personne te hantera, que toute ta vie lorsque tu auras le malheur de fermer les yeux, ce sera son visage, ses yeux que tu verras... es-tu capable de vivre le restant de tes jours avec ce fantôme? Sais-tu seulement ce que l'autre en face de toi ressent? On va voir ça...

Il mit un certain temps avant de répondre. Mais lorsqu’il ouvrit la bouche, se fut avec méprit qu’il lança tout bas :

-Il n’y a rien que mon cœur ne peut supporter. Et sache pour ta gouverne que j’ai déjà tué. Et le visage de cette larve ne hante ni mes jours ni mes nuits…

A peine avait-il fini sa phrase qu’il se retrouva libéré. Mais il n’eut de nouveau rien le temps de faire que déjà sa baguette volait dans les airs, bien trop loin de lui à son gout. Il regarda la courbe que décrivit le petit bout de bois qui atterrit non loin du cadavre immaculé de la chouette avant de faire une grimace de mécontentement. Il était désarmé et à la merci d’une fille tout au moins aussi enflammée que lui.
Il se retrouva bien vite la tête en bas, le sang commençant déjà à lui monter à la tête. Etait-ce dut au ridicule de la situation ou l’accélération frénétique des battements de son cœur ? Le fait est qu’il se mit à rire doucement, amusé de tout ce qui se passait. Lui qui, d’ordinaire se repaissait du mal qu’il faisait, il se satisfaisait cette fois-ci du mal qu’on lui faisait à lui.

En quelques secondes, il se retrouva au dessus du vide. La nuit débutait sa longue ascension et déjà le parc n’était plus qu’une ombre infinie. Il ne voyait pas le sol, juste la nuit, loin au dessous de lui, et sa propre mort si jamais il venait à tomber. Mais il se sentait plus apaisé que jamais. Qu’il meure ce soir lui était totalement égal. Il ne craignait pas la mort. Il ne craignait pas la souffrance physique. Et nulle peur n’étreignait son cœur en cet instant. Il ignorait ce qui lui faisait battre la chamade. Il ignorait d’où provenait ce bienêtre, cette béatitude mêlée d’excitation.

Le sang battait à ses oreilles et le vent lui frappait le visage. Il n’entendait rien de ce que disait la jeune femme. Il ne savait pas ce qu’elle comptait faire. A un moment cependant, il distingua l’une de ses phrases. Elle avait dit :

- J'espère que tu es prêt à mourir...

Un grand sourire naquit dès lors sur ses lèvres puis il se mit à rire doucement. Non pas nerveusement comme on eut put le croire. Il riait parce que pour une fois il était heureux.
Qu’elle étrange fatalité que de devoir être si proche de la mort pour découvrir la sensation merveilleuse du bonheur. Oui il était prêt à mourir. Et cela depuis le jour de sa naissance. La mort faisait partie de la vie...faisait partie de sa vie. Et il l’aimait…

- Et Maintenant toi tu as peur?

Les mots avaient claqué dans l’air comme un coup de fouet. Un sourire carnassier ornait son joli visage et lui donnait des airs de psychopathe. Nathaniel crut même se reconnaitre dans son regard l’espace d’un court instant. Il était sous le charme. Hypnotisé par la folie qui l’habitait. Il lui répondit alors :

-Peur ? Comment pourrais-je avoir peur de quelqu’un qui me ressemble à ce point… Je n’ai pas peur. Je suis transporté de joie et de bonheur !

Puis il éclata d’un rire perçant qu’on aurait put attribuer à un fou échappé d’un asile psychiatrique. Même sachant qu’elle pouvait le lâcher à tout instant et ainsi précipiter sa mort, il n’avait jamais été aussi bien.
Il riait aux éclats, ne parvenant pas à s’arrêter jusqu’au moment où une bourrasque de vent l’obligea à se taire de par sa violence. Il se rendit compte qu’il avait froid. La température chutait à mesure que la nuit grignotait le peu de luminosité qu’il restait et le vent se faisait de plus en plus mordant. S’il ne mourait pas écrasé en bas, il mourrait de froid.

-Cette position n’est pas très confortable, tu pourrais me remettre à l’endroit ? Où alors cela te plait t’il de chambouler ainsi un garçon ?

Un air de malice dans le regard, il ne savait pas si la jeune fille avait comprit la dernière remarque. Ce qui était certain, c’était qu’elle seule pouvait décider de son sort…
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sSolemny Swear


Solemny Swear

▌Swears : 311

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] EmptyVen 26 Mar - 22:59

Citation :
Bonsoir,

Quinze jours se sont écoulés depuis la précédente réponse. merci de donner suite à ce topic
Revenir en haut Aller en bas
https://solemnyswear.forumsrpg.com
Hi It'sContenu sponsorisé





Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Vide
MessageSujet: Re: Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]   Folie douce ou folie furieuse? [PV  Tonia Gates] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Folie douce ou folie furieuse? [PV Tonia Gates]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Solemny Swear :: Hogwarts :: Les Tours :: La Volière-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit