┼ Mélissandre Portamarre - Finished

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┼ Mélissandre Portamarre - Finished 480629Sans_titre___5

Son enfance (0-11 ans) Un tableau de Renoir Melissandre Portamarre a dans les veines le cours « ample et charpenté » du sang de ses antécédants Parisiens, comme son oncle Césaire se plaît tant à badiner, en référant consciencieusement aux grands crus de son pays d’origine. Elle passa donc les premières années de sa vie baignée dans l’ambiance chamarrée d’une maison de campagne en France. Les Portamarre avait encore quelques rares médaillons épargnés par la poussière, l’oubli et les années inépuisables. Ils possédaient également un manoir relativement délabré et une fierté bien intacte malgré son improbable maintien qui avait pour tout appuis quelques chevrons moisis. Mais leur inaltérable sens de l’aristocratie ainsi que leur nostalgie pour l’ancien temps, celui que l’on fait briller et astique dans les mémoires, donnait à la famille une dignité élégante par sa maladresse et sa charmeuse imperfection. Mélissandre revoit toujours son enfance comme un tableau de Monet ou de Renoir. Ces deux maîtres, l’un comme l’autre rendaient si bien l’ambiance fraîche et lumineuse, le flou mélancolique ou la légèreté dansante. A leur manière, Mélissandre n’eut de cesse par la suite que de capter l’éphémère, la magie fugace de chaque instant, tâche aussi ardue mais aussi jouissive que l’harponnage d’un poisson d’eau vive. Sans cesse à la recherche de cette magie, la petite fille plantée dans ses bottes usées de pas errant, du haut de ses quatres ans, arpentait les chemins battus et les routes solitaires, âme prématurément songeuse et vagabonde. La très jeune sorcière était sans doute déjà lassée du quotidien rebattu de moldus. Dans le manoir des Portamarre, les rares sorciers de la famille avaient leurs portraits accrochés dans le couloir du dernier étage. Mélissandre y était montée une fois, dans le secret le plus entier. Elle avait vu ses aïeuls tourner le regard et l’interpeller tour à tour. L’un d’eux lui avait demandé de réciter quelques vers de Verlaine, un autre, dans sa peinture plus ancienne lui chanta une joyeuse chanson en vieux français qui l’effraya aussitôt et lui fit prendre la fuite. Elle se rappelle encore cette après-midi silencieuse où elle n’entendait que sa respiration saccadée, les battements furibonds de son cœur désœuvré face à une telle découverte. D’un tempérament pudique et réservé et un rien dégoûtée par le silence tacite de ses parents, Mélissandre avait ensuite fouillé les vieux placard, chapardé des clés et trouvé les objets les plus fantastiques. Ce ne fut qu’au détour d’une porte alors que son oncle appuyait ses arguments dans le salon « pourquoi devrait-elle savoir de quoi il en retourne ? comprenez, il y a bien longtemps que nous n’avons pas eu de sorciers dans la famille. » qu’elle commença à assembler les éléments et elle ne fut, contre toute attente, en rien surprise lorsqu’elle reçut la fameuse lettre à l’âge de ses 11 ans. Elle s’imaginait bien avant cette date-là dans ses grandes capes, la baguette magique faisant foisonner les étincelles. Ses parents quittèrent la France alors qu’elle atteignait sa 9ème année. Son père était un illustre collectionneur et un opportuniste éveillé. Il avait la conviction que sa large galerie de peinture aurait un succès monstre à l’étranger. Célian Aimé Portamarre était un étrange personnage, en plus de porter les prénoms biscornus de ses aïeuls. Âme d’artiste piégée par un manque d’imagination et de talent, il s’était destiné aux affaires mais son indicible et farfelu caractère l’empêchait de fleurir dans le domaine, altérant toute son objectivité. Comme il le dit si souvent, une fossette d’amertume au coin de la bouche, il avait finit par « vendre son âme au diable » et à travailler à mi-temps dans la finance, secteur mieux rémunéré. Sa passion l’avait cependant rattrapé et malgré les discrètes réticences de sa femme, Audrey Lisa, plus pragmatique, la famille avait plié bagage un jour d’été, houspillée par quelques cigales dont le chant crissait douloureusement dans les oreilles de Mélissandre. La jeune fille n’avait ni frère ni sœur et seulement sa plus belle moue pour protester. Pour le reste de sa vie, elle s’adapta à la grisaille incessante qui recouvre comme un couvercle le petit village de Greater, Scotland, sauvée par son tempérament malicieux. Ils s’installèrent dans une petite maison de type classique, sans d’autre fantaisie que l’ouverture d’une galerie « Portamarre » dans un quartier d’Edimbourg. Le tableau bigarré de la vie de Mélissandre prit une teinte grisâtre, Monet aurait sans doute gémit devant sa palette de cendre. Audrey Lisa Portamarre entreprit de trouver un travail. Elle s’installa aux ménages et ne se fit pas tant regretter par sa jeune fille, lorsqu’elle était absente à la sortie des cours. Mélissandre n’affectionna jamais vraiment sa mère que lors des soirées conviviales, mais elle ignorait alors qu’elle avait un petit coup dans l’aile. Audrey avait un penchant psychorigide et les ménages ne l’aidèrent en rien dans la résistance à cette désagréable tendance. Lorsque Mélissandre partit à Poudlard, sa mère avait déjà entreprit de repeindre toute la maison en blanc impeccable, y comprit les plafonds et les imitations de mur de pierre sur lesquels elle envisageait le contreplaqué. La jeune sorcière fut donc immensément soulagée d’apprendre la nouvelle et plus encore charmée par l’univers nouveau qu’elle avait toujours secrètement soupçonné. Son caractère naturellement solitaire avait fait d’elle une éternelle rêveuse, en proie aux idées farfelues ou bienfaisantes. Ses jeux d’enfants, elle les passait avec son ombre et quelques grenouilles, parfois des mulots prisonniers et des fourmis mauvaises joueuses. Son seul compagnon d’enfance fut un dénommé Ernest Fever, fils d’un charpentier irlandais qui réparait la toiture miteuse du manoir Portamarre, en France. Tous deux se faufilaient dans les toitures grinçantes et dans les passages tracés par l’architecture improbable de la vieille bâtisse, ils s’amusaient de tout et de rien, ne parlaient jamais qu’en croissant ou en imitant d’autres bestioles exotiques. Ils eurent beaucoup de mal à se dire aurevoir lorsque Mélissandre embarqua pour l’Ecosse et gardent toujours un contact plutôt singulier. La jeune sorcière lui envoie de longues lettres à cœur ouvert, sortes de pages de journal intime. Elle reçoit de très rares cartes postales en retour, et avec un texte bref et succinct, plus caractéristique d’Ernest.
	Sa vie à Poudlard
« Voilà où nous en sommes toi et moi. » Le Poudlard Express filait à toute allure à travers la cambrousse. Ernest ouvrit de grands yeux attentifs, visiblement éveillé par l’amertume de la jeune sorcière. Sixième année. Il y a 6 ans, le temps les surprenait tout deux dans ce même compartiment à regarder l’horizon changer de couleurs et de dimensions jusqu’à se distendre contre le flanc de pré-au-lard. Regarde autour. Rien n’a changé. Rien si ce n’était que la conviction inébranlable que la solitude était un lot idéal. Timide et pince sans rire, parfois trop décalée, la jeune sorcière avait évolué dans l’ombre des pierres séculaires du château, ne se faisant éventuellement remarquer que dans sa brillance en certains cours. Certes, ses notes étaient très bonnes, particulièrement dans ses matières favorites telles que la Potion, les sortilèges, la métamorphose et l’Histoire de la magie. Mais le relationnel était un échec sensible. Dans une assemblée, elle restait retirée et mystérieuse, souriant toujours de la pointe des commissures lorsque les remarques se faisaient aiguisées, perdant pieds lorsque l’attention se fixait sur elle. Elle n’avait jamais tenu ce rôle bien longtemps, toujours l’instinct de la fuite l’accaparait et elle s’acharnait à retomber dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie. Résultat, elle avait bien peu de fréquentations et le peu qu’elle entretenait consistaient réellement en quelques échanges sans grands sentiments. Et pourtant, quelle n’était pas son affection pour le château. Lorsque, le cœur battant elle avait entendu, du dessus, cette voix rude gronder « Gryffondor » à travers la déchirure du tissu. Elle avait eut la nette vision de la tablée de Gryffondor, chaleureuse et plus qu’aimable, elle avait aussitôt sentie qu’il s’agissait là d’une famille. Ca ne s’inventait pas, en effet, Gryffondor était ce genre de maison et elle y était bien accueilli. Mais son seul embarras, ce besoin de fuir à chaque occasion avait fait d’elle cette fille distante que personne ne semblait vraiment connaître. Qui était-elle vraiment ? Fantôme que l’on voyait si peu, toujours un peu décalé. On la voyait parfois songer au bord d’une fenêtre, mijoter quelques facéties ou bien penchée sur un bouquin ou même penchée sur une feuille de croquis, tenant son crayon dans une sorte de transe artistique. Elle ne faisait pas grand-chose de social. Qui avait-elle fréquenté sérieusement plus de trois mois ? Elle soupira. « On va changer ça, tu ne crois pas que ça serait bien toi ? » Ernest ne répondit pas. Ernest ne répond pas. C’est bien simple. Mélissandre fit une moue boudeuse. « C’est un peu de ta faute aussi. Tu ne peux pas t’empêcher de fureter ici et là pour détrousser les mauvais points de chaque personne que j’approche. Comment veux-tu que …» Ernest était immobile, impassible. Evidemment. Mélissandre était certes de mauvaise fois mais la tension d’Ernest était tangible lorsque celui-ci était insatisfait d’une personne. Cela confortait inévitablement la sorcière dans ses précautionneuses distances. Un tressautement fit s’ébrouer le train sur plusieurs mètres. Mélissandre frissonna, elle s’imaginait descendant sur le quai, rejoignant le hall bondé de premières années abasourdis. Un peu trop seule. Elle poussa un long soupir. « Ernest … » Son regard était lointain. « Si toi t’étais là, au moins. » Elle caressa distraitement Ernest-le-chat, celui qu’elle avait nommé en l’honneur de son meilleur ami d’enfance, son confident de toujours, frère d’adoption. Oui, Mélissandre était plutôt pathétiquement seule, mais ses bagages pour cette cinquième année étaient quelque chose comme de l’ambition et de la détermination. Elle ne laisserait plus son esprit frileux raser les murs cette fois-ci.
	Mélissandre Portamarre dans les grandes lignes Mélissandre Portamarre est un curieux paradoxe. Son courage notable l’a menée de plein fouet au sein des Gryffondors et pourtant, sa discrétion inégalable s’escrime à cacher toutes ses qualités de bravoure. Jamais elle ne se vantera d’aucune vaillance, trop peu sure d’elle et trop timide pour ne pas cacher son petit minois, qu’elle a plutôt joli, derrière ses bouquins d’arithmétique. Triste sort me direz-vous car c’est une sorcière pertinente et très appréciable. Elle est ce genre de fille qui parle avec son regard à la profondeur vertigineuse, de qui l’on ne récolte une parole qu’au prix de nombreuses tentatives infructueuses. Sa timidité maladive peut-être vaincue, et il semble qu’elle soit lasse de son retrait mais cela lui demande un effort herculéen. Elle ne peut s’empêcher de fuir lorsqu’elle se sent trop observée ou décrite. Si elle ne peut s’empêcher de s’ »auto fustiger », elle est bien souvent fascinée par autrui et peu facilement vénérer quelqu’un ou quelque chose pour un fait parfaitement futile. Elle est plutôt sérieuse et disciplinée de façade mais à l’intérieur , grouille une personnalité foisonnante et malicieuse, forgée d’années de rêves et de farces avec son meilleur ami. Son passe-temps favoris, en dépit de la peinture et de la musique reste de provoquer le sort, d’aider secrètement autrui et de récolter des sourires abasourdis en retour. Se prendrait-elle pour une fée du bonheur ? Elle ne se définira assurément jamais comme cela, peut-être cela lui redonne t-il la foie. Cela dénote aussi une générosité et une attitude de compassion assez constante. Elle est attachée d’une notion de loyauté qui fait un tant mauvais ménage avec son besoin de fuir en certaines situations qu’elle est bien souvent tiraillée. Mélissandre a le goût pour l’évasion, de même que pour l’art et la poésie. Elle aime bien le vol à balais mais ne pratique pas le quidditch, un peu intimidée (encore !) par la notoriété intrinsèque à ce sport.	I am Gryffondor/ Joyeux Gryffons avatar utilisé; Audrey Tautou Amis: Pas un chat, en fait si, son demi-rafleur Ernest. Et son ami d'enfance Ernest Fever, ami de très longue distance puisqu'il réside en France - Ennemis: Mélissandre devrait se donner bien du mal pour éprouver de la haine. Elle n'a pas d'ennemi personnel. - Amours: Coeur à prendre - Un petit mot - Hi everybody et surtout Spoiler: X - X

♫ **Smoke** on the water ♪

Tout d'abord bienvenue parmi nous. Je te souhaite bon courage pour finaliser ta fiche qui ma foi me semble en bonne voie. Quelques petites précisions afin de te mettre au courant:

Nous préparons une v2 qui devrait sortir dans quelques temps, nous sommes donc moins présent mais Solemny n'est pas abandonné pour autant ^_^ donc n'aie pas peur si tu vois moins les admins, SS n''est pas mort

Merci, merci, je constate que les admins sont quand même assez présents =)
Je ne sais pas si j'ai fais l'impasse sur certaines parties mais je crois que j'ai terminé ...

Bonjour Bonjour !!
Bienvenue parmi nous !!

je ne vois rien à redire à ta fiche ^^
Par contre, ton avatar n'est pas conforme aux règle, car il doit être de la taille 200*320
Si tu veux, je peux me charger de t'en trouver un ^^

encore bienvenue parmi nous !!
et je valide ta fiche de suite!

Merci

Ah ben oui là pour le coup, je veux bien un petit coup de pouce pour l'avatar parce que je croyais avoir les bonnes dimensions, j'ai comme l'impression qu'elle est redimensionnée à chaque fois que je l'envoie ^^'
Donc c'est gentil de me proposer, j'accepte volontier =)

Et cette prochaine version du forum ça signifie que le Rp est en suspend pour l'instant ? Vous êtes quand même perfectionnistes, ce forum est déjà très bien, original en plus ^^ (si ça y ressemble, c'est pas du fayotage avec les admins, je ne m'abaisserais pas à ça, surtout pas en tant que bizu x/)

♫ **Smoke** on the water ♪

le rp n'est aucunement suspendu. bien que cette version soit bonne, nous avons constaté certains bugs et problmes niveau intrigue ^_^

D'accord je comprends mieux =)
Et j'ai vraiment un soucis avec l'avatar, je m'excuse mais j'ai beau mettre en 200*320 il est chaque fois redimensionné ...

j'ai changé ton avatar.
A l'avenir, si tu veux le changer, mets le lien dans :

Citation :: Lier l'Avatar à partir d'un autre site :
Entrez l'URL de l'image Avatar que vous voulez lier.

l'autre ligne redimensionne toujours les images.(la premiere)

C'est donc ça ...
Merci, je l'aime beacoup celui là =)